Le projet de dojo, salle de sport dédiée aux arts martiaux, prend place sur une parcelle en friche isolée, sorte de prairie, sans véritable accroche urbaine, entre le centre village et les quartiers résidentiels.

Le parti pris d’un plan carré, proportion optimale entre le linéaire de façade et le volume, sert de base à l’économie du projet. La façade d’entrée est pliée afin d’en indiquer la présence et invite à se glisser dans le volume.

Des plis sont opérés dans la toiture afin de laisser pénétrer la lumière dans le cœur du projet en relation avec l’organisation intérieure, laissant entrer la lumière au centre du programme, et accompagnant les cheminements entre les espaces. Les pans de toitures ainsi créés viennent dialoguer avec ceux des pavillons avoisinants,

Le zinc qui revêt l’ensemble des façades et des toitures, donne à lire l’enveloppe du projet comme composée d’une seule feuille de zinc pliée, à la manière d’un origami.